L’inventaire général du patrimoine culturel matériel créé en 1964 par André Malraux, définit son action/contenu comme suit : il « recense, étudie et fait connaître les éléments du patrimoine qui présentent un intérêt culturel, historique ou scientifique » (art.95, I). Il peut s’agir d’architecture, de mobiliers, de textile.
La petite histoire
de l'inventaire
Patrimoine immatériel ?
En 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (créée sous l’égide de l’UNESCO) indique pour sa part, que le patrimoine vivant est la source principale de notre diversité culturelle et sa continuation une garantie pour une créativité continue.
Il est ainsi spécifié : « on entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine . »